Place des Quinconces à Bordeaux, je sortais d’une conférence qui s’est terminée tard…
Dans l’obscurité, je les ai entendus. Les rugissements des fauves en cage. Comme une plainte puissante et profonde provenant des entrailles de la Terre à laquelle personne ne répondra. Le cirque Pinder s’est installé là.
Une vie de misère pour le « plaisir » des hommes et la mort pour unique délivrance. Sont-ils nés en captivité ou peuvent-ils encore rêver parfois à leurs terres d’Afrique, celles d’avant, avant d’être confrontés à la bêtise et à la cruauté des hommes ?
J’ai ressenti un immense dégoût, un terrible sentiment d’impuissance et ce serrement au cœur qui ne m’a pas encore quitté alors que j’aurais préféré me sentir révoltée, combative et pleine d’espoir.
A quand une réglementation interdisant les cirques avec des animaux ?
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Je partage tout à fait ton avis, Fanette, il faut croire qu’en France on a encore un sacré chemin à faire, entre les cirques, les zoos, et les parcs aquatiques.